Le COVID-19 fait son grand retour en France pour la rentrée 2025, avec une recrudescence notable des cas depuis septembre. D'après Capital, les consultations médicales liées au COVID-19 ont bondi de 15,7% entre le 22 et le 28 septembre. Cette résurgence automnale s'inscrit dans le schéma récurrent observé depuis le début de la pandémie en 2020.
Le responsable de cette nouvelle vague porte un nom qui frappe : le variant XFG, surnommé "Frankenstein". Selon Capital, ce variant est désormais dominant en France et en Europe, et fait l'objet d'une surveillance de l'OMS depuis juin en raison de sa contagiosité accrue. Heureusement, aucune augmentation de la gravité n'a été constatée.
La semaine du 15 au 21 septembre, le taux d'incidence atteignait 48 cas pour 100 000 habitants, contre 38 la semaine précédente selon le réseau Sentinelles. La Bretagne affiche les taux les plus élevés de France, comme le confirment les témoignages de pharmaciens rennais.
Pénuries de tests dans les pharmacies
La demande d'autotests repart fortement à la hausse, provoquant des ruptures de stock dans certaines officines. "D'habitude, je commande ceux qui sont fabriqués en France. Mais là, ils n'en avaient plus", témoigne Fabienne, préparatrice en pharmacie à Rennes. Dans sa pharmacie voisine, Amélie confirme : "On a de plus en plus de gens qui viennent nous voir parce qu'ils ont un collègue qui a eu le COVID."
Cette pharmacienne a męme dû repasser une commande en urgence après avoir épuisé ses stocks de tests et de masques. Mardi après-midi, elle ne pouvait plus répondre à la demande croissante de clients présentant des symptômes.
Tests payants et vaccination à venir
Les tests antigéniques en pharmacie coûtent désormais 16,50 euros et ne sont plus remboursés depuis le 1er mars 2025, comme le précise 20minutes. Les autotests, vendus entre 3 et 4 euros, représentent l'option privilégiée par les pharmaciens pour leurs clients. La pharmacie d'Amélie n'a pratiqué que quatre tests antigéniques en septembre, tous la semaine dernière.
Les personnes fragiles commencent à s'inquiéter et demandent des informations sur la vaccination. D'après les autorités sanitaires, la nouvelle campagne de vaccination débutera le 14 octobre 2025, ciblant prioritairement les populations vulnérables.
Gestes barrières oubliés
Les soignants observent un relâchement préoccupant des précautions sanitaires. "On a des personnes malades qui viennent nous voir sans masque pour acheter un test. On voit que les gens n'ont plus le réflexe", déplore Fabienne. Les pharmaciens recommandent le retour aux gestes barrières : port du masque en présence d'autres personnes, lavage fréquent des mains et évitement des rassemblements en cas de symptômes.
Cette négligence contraste avec l'inquiétude croissante des personnes âgées et fragiles, qui restent vigilantes face à cette résurgence du virus.
Sources utilisées : "20minutes", "Capital" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.