Variant 'Frankenstein' XFG : nouvelle menace pour l'immunité

upday.com 3 godzin temu
Symboles médicaux projetés sur un bâtiment gouvernemental illustrant la réponse politique face aux défis sanitaires (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

La circulation du Covid-19 repart nettement à la hausse en France depuis septembre, portée par un nouveau variant très contagieux surnommé "Frankenstein". Santé publique France recense plus de 32 000 nouveaux cas pour la semaine du 15 au 21 septembre, soit une progression de près de 25 %. Cette résurgence s'inscrit dans une dynamique européenne où le virus retrouve une vigueur préoccupante.

Les indicateurs épidémiologiques confirment cette tendance inquiétante selon le réseau Sentinelles, qui mesure une incidence passée de 38 à 49 cas pour 100 000 habitants entre deux semaines consécutives de septembre. Comme le rapporte franceinfo, le taux de positivité des tests a explosé, passant d'1 test positif sur 10 durant l'été à plus d'1 sur 4 en septembre. Les passages aux urgences pour suspicion de Covid ont bondi de 37 % en une semaine chez les adultes.

Émergence du variant XFG

Le variant XFG, également baptisé "Stratus" par les scientifiques et "Frankenstein" dans l'espace médiatique, s'impose rapidement comme la souche dominante. D'après ladepeche, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies estime qu'il représente déjà plus de 80 % des infections recensées en Europe début septembre. Son surnom "Frankenstein" lui vient de son hybridation génétique, résultant de la combinaison de plusieurs lignages d'Omicron.

Selon l'OMS, XFG ne provoque pas davantage de formes graves que ses prédécesseurs, mais son rythme de propagation impose une surveillance étroite. Comme l'explique ladepeche, les mutations identifiées aux positions 478 et 487 sur la protéine Spike facilitent l'échappement immunitaire, réduisant l'efficacité des anticorps issus d'une infection antérieure ou d'un rappel vaccinal. "Comme il échappe mieux, il se transmet mieux", confirme le virologue Bruno Lina.

Symptômes et populations à risque

Les symptômes rapportés restent proches de ceux des précédentes vagues : toux, fièvre, courbatures, fatigue, maux de gorge et parfois perte de goût ou d'odorat. Les médecins observent toutefois une intensité plus marquée des syndromes grippaux chez les jeunes adultes de 20 à 40 ans, tandis que les enfants demeurent souvent peu symptomatiques.

Chez les personnes fragiles - âgées, immunodéprimées, femmes enceintes ou nourrissons -, le risque de complications persiste. Les experts appellent donc à maintenir certaines précautions, du port du masque dans les espaces mal ventilés au recours aux autotests pour limiter la propagation.

Débat sur la vaccination

La campagne de vaccination contre le Covid et la grippe doit officiellement débuter le 14 octobre, ciblant en priorité les personnes de plus de 65 ans, les immunodéprimés et les patients souffrant de maladies chroniques. Plusieurs voix scientifiques plaident néanmoins pour un lancement anticipé. "En termes de communication, débuter une campagne de vaccination quand le pic est passé, c'est terrible !", alerte Bruno Lina.

Le ministère de la Santé s'est dit pręt à avancer le calendrier si la reprise se confirmait fin septembre, sans avoir encore tranché. Malgré la vigueur de cette résurgence, franceinfo rappelle que les niveaux actuels restent bien inférieurs au pic de 2022 qui atteignait 1 500 cas pour 100 000 habitants. Le Covid-19 s'installe désormais comme une pathologie respiratoire saisonnière, aux côtés de la grippe et de la bronchiolite.

Sources utilisées : "ladepeche", "franceinfo", "OMS", "ECDC", "Santé publique France", "réseau Sentinelles" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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