Le régime russe intensifie ses attaques meurtrières contre l'Ukraine avec une violence inouïe. En septembre, la Russie a lancé 5 638 drones de longue portée et 185 missiles contre le territoire ukrainien. Une seule nuit a vu 800 drones et missiles viser Kiev, tandis qu'à Kharkiv, une université était frappée en plein jour le 16 septembre.
Les bombardements ont causé des pertes civiles dramatiques dans plusieurs villes ukrainiennes. À Soumy, une famille entière a péri dans ces attaques qui ciblent systématiquement les infrastructures civiles. Le journaliste et photographe français Antoni Lallican a été tué par un drone russe, illustrant la brutalité aveugle de ces frappes.
Les attaques du week-end ont particulièrement visé les infrastructures énergétiques. Selon Le Figaro, 50 000 foyers de la région de Tcherniguiv ont été privés d'électricité suite aux frappes de samedi. À Zaporijjia, de nouvelles attaques ont fait des victimes civiles, notamment des femmes.
Résistance ukrainienne face à l'agression
Malgré cette violence criminelle, les Ukrainiens maintiennent leur résistance dans la vie quotidienne. « L'Ukraine a décidé que la guerre n'empęcherait pas la société ukrainienne de vivre », explique la chercheuse Anna Colin Lebedev, car « si tout s'arrętait, si tout n'était que guerre, la Russie aurait gagné ». Cette stratégie de normalité constitue une forme de résistance psychologique essentielle.
L'héroïsme quotidien se manifeste à travers les mères assurant une vie quasi normale à leurs enfants. L'abnégation de ceux qui risquent leur vie en convoyant des ambulances, ouvrant des cliniques mobiles ou apportant nourriture et médicaments aux personnes âgées illustre cette solidarité. « Épuisés ou pas, ils n'ont pas le choix », observe Anna Colin Lebedev, car « si les Russes arrivaient demain, ils auraient la certitude d'ętre emprisonnés, torturés et exécutés ».
Mobilisation internationale face aux provocations
Le visage belliqueux du régime russe apparaît au grand jour à travers ses provocations dans les espaces aériens et maritimes européens. Ces actions visent à faire peur aux Européens pour qu'ils cessent de soutenir l'Ukraine. Comme le rapporte Le Figaro, la Pologne a mobilisé ses moyens de défense aérienne et terrestre en réponse à cette escalade.
Une pétition propose de détruire dans le ciel les drones qui visent les Ukrainiens, sans confrontation directe avec la Russie. Cette initiative « Sauvons les civils des drones russes, protégeons le ciel ukrainien » illustre la recherche de solutions pour protéger les populations civiles.
Urgence de l'aide humanitaire
L'aide humanitaire reste cruciale avant les rigueurs de l'hiver ukrainien. Des entreprises et associations fournissent médicaments, matériel chirurgical et ambulances, mais les fonds manquent pour les transporter sur le terrain. Depuis trois ans, les lecteurs d'Ouest-France ont financé des centaines de camions via Ouest-France Solidarité, démontrant une remarquable générosité.
La poursuite de cet effort devient urgente face à l'approche de l'hiver et à l'intensification des attaques russes. Cette solidarité internationale doit continuer de répondre à l'immense courage des Ukrainiens qui refusent de céder face à l'agression.
Sources utilisées : "Ouest-France", "Le Figaro" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.