Les autorités américaines ont démantelé un réseau de plus de 300 serveurs et 100 000 cartes SIM capable de paralyser les télécommunications à New York avant l'Assemblée générale de l'ONU. Cette opération de grande envergure révèle une menace majeure qui pesait sur les infrastructures de communication de la ville.
Le Secret Service américain, responsable de la protection des hautes personnalités politiques, a détaillé les capacités du réseau démantelé. « En plus de permettre de passer des appels téléphoniques anonymes contenant des menaces, ces appareils peuvent servir à mener toute une série d'attaques contre les télécommunications », précise l'agence dans son communiqué officiel.
Menaces sur les infrastructures
Les capacités découvertes incluaient des moyens sophistiqués de perturbation des communications. « Cela inclut la mise hors service d'antennes-relais de téléphonie mobile, la possibilité de mener des attaques par déni de service et la facilitation de communications anonymes et cryptées entre des acteurs potentiellement malveillants et des organisations criminelles », détaille le Secret Service.
Le Figaro révèle que le réseau pouvait envoyer jusqu'à 30 millions de SMS par minute à travers tout le territoire américain. Cette capacité témoigne de l'ampleur exceptionnelle de l'infrastructure mise en place par les responsables.
Contexte de haute tension
BFM TV précise que l'opération intervient alors que le président Donald Trump doit s'exprimer mardi au siège de l'ONU dans le cadre de la semaine de haut niveau. Le timing de cette découverte souligne l'urgence de l'intervention des autorités américaines.
Selon Le Figaro, des membres de l'administration américaine étaient ciblés depuis le printemps 2025, indiquant une opération planifiée sur plusieurs mois. Cette révélation met en lumière la durée et la sophistication de la menace.
Soupçons sur des acteurs étatiques
Les experts en cybersécurité estiment que seuls des acteurs étatiques disposent des capacités nécessaires pour une telle opération. D'après Le Figaro, l'analyse de spécialistes comme James Lewis pointe vers la Russie, la Chine ou Israël comme possibles responsables de ce réseau de surveillance.
L'Assemblée générale de l'ONU rassemble plus de 100 dirigeants mondiaux, en faisant une cible de choix pour les opérations d'espionnage ou de perturbation. Cette 80e session confirme New York comme un enjeu géopolitique majeur nécessitant des mesures de sécurité exceptionnelles.
Sources utilisées : "Libération", "BFM TV", "Le Figaro" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.