Une trentaine de syndicats et associations de soignants organisent une marche blanche samedi 4 octobre à Paris pour dénoncer la dégradation du système de santé français. Le cortège partira du Panthéon pour rejoindre le ministère de la Santé, selon Le Figaro.
Les manifestants réclament « la sanctuarisation des budgets de santé », devenus selon eux « variable d'ajustement budgétaire ». « Derrière chaque blouse il y a une dignité », proclament les organisateurs dans leur appel à mobilisation.
Coalition inédite de professionnels
Parmi les signataires figurent la fédération APH, les syndicats d'urgentistes Samu-Urgences de France et Amuf, ainsi que les principaux syndicats de pharmaciens USPO et FSPF. Sud Ouest confirme que des organisations de kinésithérapeutes, d'infirmiers et de psychiatres participent également à cette coalition.
Le Collectif Santé en Danger appelait déjà depuis plusieurs semaines à cette marche blanche, comme le rapporte Le Figaro. Cette initiative a progressivement rallié d'autres organisations professionnelles face à l'ampleur de la crise.
Système de santé en détresse
« Urgences saturées, patients laissés des heures sur des brancards, angoisse pour trouver un lit », dénoncent les professionnels dans leur communiqué. Ils pointent également « des mois d'attente pour un rendez-vous en gynécologie ou dermatologie » et la multiplication des déserts médicaux.
Les organisations décrivent des « pertes de chances dramatiques en cancérologie », des « soignants qui s'épuisent » et des « étudiants qui renoncent ». Sud Ouest souligne que cette mobilisation intervient « dans un contexte de violence, de mépris institutionnel et de conditions de travail dégradées ».
Mobilisation symbolique
Les manifestants ont choisi de « marcher en blanc » pour « rappeler que derrière chaque blouse il y a une vie, une dignité ». Cette couleur symbolise également « que derrière chaque lit fermé, il y a des malades qui attendent, souffrent, ou renoncent aux soins ».
Les organisateurs appellent à une « mobilisation silencieuse mais déterminée » pour exiger des « réponses adaptées aux besoins réels de santé publique ». « La santé n'est pas une variable d'ajustement budgétaire, mais un droit fondamental », martèlent-ils.
Sources utilisées : "Le Figaro", "Sud Ouest" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.