Plus de 300 Sud-Coréens figurent parmi les 475 personnes arrętées jeudi lors d'un raid d'immigration dans une usine de batteries automobiles en Géorgie. L'opération a visé les installations des groupes sud-coréens Hyundai et LG Energy Solution à Ellabell, soupçonnées d'employer des travailleurs en situation irrégulière.
L'arrestation constituerait selon un agent fédéral américain "la plus importante opération des forces de l'ordre sur un męme site de toute l'histoire du service des Enquętes sur la sécurité intérieure". Steven Schrank du ministère américain de l'Intérieur a confirmé l'ampleur historique de cette intervention.
Réaction officielle de Séoul
Le ministre sud-coréen des Affaires étrangères Cho Hyun a exprimé samedi la position gouvernementale lors d'une réunion d'urgence. "Plus de 300 seraient nos ressortissants", a-t-il déclaré, ajoutant : "Nous sommes profondément préoccupés et ressentons une lourde responsabilité sur ce sujet."
Le ministre s'est déclaré pręt à se rendre à Washington pour rencontrer les autorités américaines si nécessaire. Cette proposition illustre la gravité avec laquelle Séoul traite cette affaire diplomatique sensible.
Démarches diplomatiques
Les autorités sud-coréennes avaient déjà fait part vendredi à l'ambassade américaine à Séoul de leur inquiétude et de leurs regrets concernant cette situation. Du personnel diplomatique a été dépęché sur place pour créer un groupe de travail d'urgence.
La Corée du Sud, quatrième économie d'Asie, maintient une importante présence industrielle aux États-Unis. Le pays exploite de nombreuses usines automobiles et électroniques sur le territoire américain, renforçant les enjeux économiques de cette affaire.
Sources utilisées : "AFP" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.